Description et biologie
Le Cervus elaphus corsicanus se distingue de l'espèce nominale européenne par quelques caractères morphologiques comme adaptation aux conditions d'insularité.
Les dimensions du corps sont inférieurs par rapport à celles du cerf européen.
Le mâle rarement rejoint un poids de 130 kg avec une hauteur au garrot de 100 cm alors que la femelle ne dépasse pas les 70-80 kg de poids et les 80 cm de hauteur.
Le corps est mince et élégant avec tronc allongé, épaules arrondies et musclées, poitrine large et dos droit.
Le cou est long et fin, la tête est de forme triangulaire allongée et termine avec un museau nu.
Les oreilles sont très grandes, les yeux sont ovales, grands et expressifs, avec évidentes fosses lacrymales.
De ces dernières vient sécrété un liquide onctueux et odorant qui sert pour marquer le territoire.
Les arts plutôt courts, sont minces mais très forts.
Le pelage est lisse, épais et soyeux avec une coloration à la tendance plus foncée par rapport au cerf rouge; en été il est brun-rougeâtre, en hiver il est plus foncé et tend au gris brun; présente en outre une rayure noirâtre, particulièrement évidente en été, qui va de la tête à la racine de la queue.
Chez le mâle adulte la partie inférieure du cou est recouverte par un pelage épais et foncé appelé crinière. Le pelage pommelé est une caractéristique des seuls faons.
La mue se passe deux fois par année, au printemps (avril) et en automne (septembre). Les cornes, présentes seulement chez le mâle, viennent appelées “bois”, “armure”, “trophée”, ils diffèrent de celles du cerf européen par les dimensions qui rejoignent une longueur maximum de 70 cm et un poids d'environ 1kg par tige, par rapport aux outre 8 kg de l'espèce nominale.
Les andouillers (ramification des bois du cerf) résultent plus simples, il y à généralement 4 où 6 pointes contre les 16 – 24 du cerf européen. Ces extrémités sont dépourvues de la caractéristique couronne, alors que la partie terminale de la tige présente une formation élargie et à la tendance à s'aplatir, jusqu'à donner une forme finale à fourche.
Les cornes viennent perdues pendant la période comprise entre moitié février et moitié mars, ensuite, après 1-2- semaines, elles repoussent et leur formation est complète vers la moitié de juillet. Dans la phase de néo-formation, les cornes sont revêtues d'un tissu cutané très vascularisé appelé “velours”, qui à la fin du développement se sèche et vient enlevé au moyen de frottements sur les arbres et arbustes.
L'espèce est considérée “intermédiaire” entre les “animaux qui broutent” et les “animaux de pâturage”, par rapport au daim qui à tendance plus distinguée vers les “animaux qui broutent” elle vit dans les forêts où il y à le maquis méditerranéen, clairières. L'espèce souffre les inclinaisons eccessives du terrain et l'élevée formation rocheuse. Elle se nourrit soit de plantes herbacées, graminées, légumineuses, cardons et ronces, que des arbustes du maquis méditerranéen, dont l'espèce use écorcer les branches (“frottements”).
Le cerf est une espèce polygame et s'accouple avec plusieurs femelles par année constituant les harem. La période des amours commence à partir de la fin du mois d'août et se poursuit jusqu'à tout le mois de septembre, les mâles en condition de se reproduire, s'isolent des plus jeunes et se déplacent dans les zones de reproduction, là il s'accouplent avec les femelles qui s'y trouvent (de 3 à 5). Ces territoires, qui restent les mêmes d'année en année, viennent “marqués” avec l'urine, sécrétions des glandes et écorcements des arbres.
L'harem vient signalé et défendu même à travers le bramement, typique cri des mâles reproducteurs, émis durant la saison des amours. Le bramement est fort, quelquefois bref, souvent long et guttural, le cri des femelles est au contraire bref et semblable à un aboiement.
Après une grossesse d'environ 32 semaines, de la moitié d'avril à la moitié de mai, les femelles mettent au monde un petit qui vient nourri pendant trois – quatre mois.
L'unité de base de la structure sociale du cerf, est constituée par la femelle avec le petit de l'année et la fille, “ bichette”( plus rarement le fils “daguet (de 1 à 2 ans)”) de l'année précédente.
Quelquefois ils se forment des troupes de femelles (10 – 12 individus, au maximum une vingtaine) guidés par la femelle plus vieille; les mâles d'âge supérieur à deux ans ont la tendance à s'unir en petits groupes où domine le mâle plus fort.